- «The failure to coordinate the movement of II Corps with that of the Belgian on their left - a

perfectly ununderstandable failure between very associated allied High Command » 28.
- «Wireless communication within the BEF was never efficient » 29.

- « The weakness of overall control was due to the Weakness of the supreme command itself » ...

The weakness due to the Belgian adherence to neutrality, for until hostilities had begun there
could be no planning of a supreme Command which could include the Belgian Army » 30.

Enfin, le Lieutenant-Général Nyssens, chef de la liaison belge auprès du BEF déplore à juste titre
de n'avoir pu disposer d'un nombre suffisant d'officiers de liaison compétents 31.

Ce long prologue historique nous a paru opportun - voire nécessaire - pour introduire la suite de
l'exposé. Merci donc au lecteur qui nous a accompagnés jusqu'ici car la suite est peu ou pas
connue.

L'APRES-GUERRE - UN MONUMENT, UNE INVITATION

A l'initiative des Fraternelles, une souscription fut ouverte en 1954 afin d'ériger un monument à
la sortie nord de Gheluwe, sur un terrain offert par la commune. Il porte les blasons des unités
engagées au sous-secteur sud et commandées par le Lieutenant-Colonel Adhémar Dugardin, chef
de Corps du 3 Régiment de Lanciers en 1940 : 2 chasseurs
à cheval, 1 et 3 Lanciers, 1 Guides (le
Groupe Cyliste de la 17 DI étant composé de réservistes du 1 Guides), 2 Carabiniers Cyclistes, 18
d'Artillerie
à Cheval. Celui du XII Royal Lancers (Prince of Wales) y figure également.

Le monument fut inauguré le 16 septembre 1956 par le Colonel Frans Dethy 32 , Adjudant-Major
du 3e Lancier en 1940 et Chef de Corps du 1 Lancier en 1950-51.

Une plaque commémorative a également été apposée sur la façade de la maison où le Lieutenant-
Colonel Dugardin avait son poste de commandement.

28 EVANS Roger, Major Général, The story of the 5th Royal Inniskilling Dragoon Guards, Gale Aldershot 1951
p 274.
Ce Régiment dont le Roi Léopold III était Colonel Hre était un des régiments de reconnaissance
divisionnaires du II Corps britannique. Un des chefs de peloton était le 2
d Lieutenant G.W.R. Monc] .. 10n dont
nous parlerons bientôt.

29 Report of the British military mission to Belgian G.A.G., Public Record Ofice 1942 p 144 et 145 corroboré par
MONTGOMERY B., The Memoirs of Field-Marshal the Viscount Montgomery of Allamein KG, London,
Collins 1958 p 56 et cité par P NEFORS dans Koning Leopold III in het GQG te Brendonck, Radicalités,
identités, patries, Hommage au Professeur Balace 2009.

30 ELLIS, op cit p 316 - Sans vouloir remonter jusqu'aux années 30 pour nuancer ce dernier argument en
invoquant l'attitude attentiste et pleutre des grandes démocraties occidentales face à la montée du nazisme, nous
citerons une source fiable et bien connue du signataire pour préciser que le Lieutenant-Colonel Hautcoeur de
l'armée française assurait la liaison avec l'Etat-Major Général belge depuis octobre 1939. Le Général Van
Overstraeten, Conseiller militaire du Roi Léopold III  l'avait apprécié pour l'avoir eu comme élève
à l'Ecole de
Guerre à l'opposé de l'Attaché militaire accrédité à Bruxelles à qui il reprochait d'avoir
« une langue comme un
tapis d'escalier»
. Les contacts étaient donc fréquents et aucun obstacle n'était mis aux reconnaissances
d'officiers en civil. L'existence de ces contacts est confirmée avec références par:

VAN WELKENHUYZEN J., op cit P 33 et 36 et BERNARD H., op cît P 94

WANTY E., Improvisations de la liaison belgo-britannique en mai 1940, Revue d'Histoire de la deuxième
~erre mondiale, Presse universitaire de France 1961, p 49.

1 BERNARD H., op cit P 94

32 Nous n'avons malheureusement pas pu prendre connaissance des archives relatives aux prémices et
tractations précédant cette inauguration. Il nous a été rapporté qu'à l'arrivée de la délégation du XII Lancers, de
respectables anciens grommelaient dans la tribune:
« La liaison est enfin établie» - Si non e vero ...

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