Cercle Léopold III - Décès d'un membre d'honneur


Décès le 6 mai 2005 de Jean-Pierre Houyet

Administrateur et Trésorier du Cercle Léopold III depuis sa fondation.
 

 

Sans plus de bruit qu’un nuage qui dérive dans le ciel, tu nous a quittés, Jean-Pierre, pour cet autre monde auquel nous croyons.

Nous te savions malade, mal en point comme on dit chez nous, mais comme toujours en pareille situation nous espérions…..et malheureusement cet espoir ne s’est pas réalisé.

Oui, sans faire de bruit, tu nous as quittés.

Dès l’annonce de ton décès, ce fut chez tous tes amis, une grande émotion. On se refusait de l’admettre, on se refusait d’admettre ton départ, toi que nous aimions, toi qui nous aimais. Car tu nous aimais, Jean-Pierre et cette marque d’affection nous la ressentions profondément à travers ton beau sourire et dans ta chaude poignée de main.

Ta vie professionnelle fut consacrée entièrement à la firme belge «  Eternit ». Tu y gravis tous les échelons, de simple vendeur à Directeur d’Usine et Directeur Commercial. Homme de qualité ton soucis premier était celui du bien être de tes salariés et autres membres du personnel. Tu étais un véritable patron social car pour toi c’était le personnel de la base qui  était le plus important et sans lequel  rien n’était possible. Combien de fois, tu nous as rappelé cette vérité lors de certains conflits sociaux. Ton engagement politique à Lalinde lors des dernières élections municipales porte d’ailleurs cette marque de ton engagement en faveur des plus démunis. Tu espérais tellement en tant que conseiller municipal contribuer à rendre un peu meilleur le sort des habitants que tu appréciais et qui à Sainte Colombe avait trouvé en toi un digne représentant. Ton esprit indépendant, pour lequel le chemin le plus court est toujours la ligne droite, ne te prédisposait pas naturellement aux compromis que la réalité du débat politique impose immanquablement. Cependant tu trouvas dans l’accomplissement de ton mandat des joies et des satisfactions réelles.

Homme de qualité : droit – honnête- ne supportant pas l’injustice, tu semblais parfois   intransigeant sur ces principes ce qui t’amena parfois à te trouver devant des situations difficiles.

Toute ta vie aura été consacrée entièrement aux autres, à ta chère famille d’abord, à tes amis ensuite et plus particulièrement à ceux de l’Association Internationale des Lions Clubs.

Entrée en  1973 au Lions Club de Zaventem, tu en fut le digne président au cours de l’exercice 1986/1987. Tu ne quittas ce club qu’en 1994 pour t’affilier à ton cher  Lions club des Bastides du Périgord, époque qui te vit t’installer dans un petit coin de cette douce Dordogne que tu aimas tellement et qui fut pendant plus de 10 ans ta seconde patrie, après avoir été pendant tant d’années ton lieu privilégié de villégiature. Ta vie Lions fut exemplaire dans la mesure ou tu avais réellement compris que le Lions était action et engagement. C’est ainsi que tu n’hésitas pas avec tes amis de Zaventem d’entreprendre des actions humanitaires difficiles et dangereuses en Pologne en 86 et 87. On te voit aussi soutenir avec une rare fidélité  l’œuvre Lions du Home d’Imouzzer au Maroc en faveur de petits enfants sourds et muets, de même que tu fus toujours un fidèle partisan  des actions Lions menées à Diouloulou au Sénégal.

Quant aux petits enfants de la Clef, tu avais pour eux une attention et une affection toute particulière. Tu fus toujours un de ses dévoués organisateurs de ces merveilleuses vacances à La Peyrouse.

Membre fondateur et trésorier de  l’association «  Franco-Belge «  le Cercle Léopold III », tu étais de ceux pour qui  l’honneur d’un homme méritait  d’être une voix pour la vérité, laquelle  voix, le 28 mai prochain à Paris se fera  entendre au Palais du Luxembourg .Tu t’en réjouissait tellement.

Nous savions aussi, Jean-Pierre, que tu n’aimais ni les éloges ni surtout les longs discours. Pour toi, un homme se jugeait avant tout à son regard et à ses actes.

Le moment est donc venu de te dire au revoir.

A ta chère épouse Olga, à tes chers enfants et petits enfants, à tes frères et sœurs, à toute ta famille, nous présentons nos condoléances émues, attristées, chrétiennes et surtout affectueuses.

Et à toi, cher Jean-Pierre, nous te disons une dernière fois et du fond du cœur : MERCI.

Merci tout simplement pour tout ce que tu nous a donné, en te demandant de nous excuser du mal qu’involontairement nous aurions pu te faire.

Michel-Ange a dit :

"Dieu a donné un frère à l’espérance, c’est le souvenir".

Cher Jean-Pierre, ton souvenir restera gravé en nos cœurs. Tu nous manqueras.

Au revoir.

 

Texte de Jacques BORGERS à son grand ami Jean-Pierre HOUYET